 |
en / fr
|
 |
Monotypes
Monotypes et eaux fortes,
par thème et/ou par exposition
2019-2020. Monotypes, huiles et encres (2018-2019) exposés en juin 2019 et en janvier 2020 à la Galerie Étienne de Causans (25, rue de Seine, Paris 6e):
2016. Monotypes (2016) exposés portes ouvertes de l'atelier de l'artiste à Paris, juin 2016 :
2015. Monotypes (2014-2015) exposés à l'Atelier Gustave (Paris) lors de l'exposition "Paris, de toit en toit", octobre 2015 :
2012. Monotypes et eaux fortes (2010-2012) exposés à l'Atelier Gustave (Paris) lors de l'exposition "Paris & Patmos", mars 2012 :
2009. Monotypes (2008-2009) exposés à l'Atelier Gustave (Paris) lors de l'exposition "Patmos - l'île de la Révélation", novembre 2009 :
2007. Monotypes (2006-2007) exposés à l'Atelier Gustave (Paris) lors de l'exposition "Les arrhes du Royaume", novembre-décembre 2007 :
2006. Monotypes (2004-2005) exposés à Galerie La Capitale (Paris) lors de l'exposition "Le Voyage d'Italie", janvier 2006 :
s.a. Monotypes non exposés :
|
 |
Le monotype
[english]
Procédé d’estampe qui se situe entre la gravure et la peinture; c’est en fait un procédé d’impression de peinture.
On peint directement sur une plaque métallique, parfois de verre, à l’aide d’un pinceau et de peintures à l’huile ou d’encres grasses. On peut également faire des enlevages sur une application qui couvre la surface totale de la plaque, à la manière noire. Puis sans attendre que la peinture ou les encres ne sèchent, on imprime comme avec une gravure encrée ordinaire, soit à la main en frottant le dos du papier soit à la presse; un aller et retour sur presse à taille douce donne un résultat plus nuancé.
On emploie généralement un papier type vélin, légèrement absorbant.
Ce procédé est un travail de peintre; il permet de peindre directement au pinceau, avec un grand nombre de couleurs.
Le mot monotype date de la fin du XIXe siècle, mais l’inventeur du procédé serait un Génois Benedetto Castiglione (1616-1670), graveur inventif et souple; on n’explique, en effet, pas autrement ses « gravures », desquelles ou peut déduire qu’il couvrait son cuivre d’encre noire et qu’il découvrait ensuite, au bâton, au pinceau ou au chiffon, les blancs d’un dessin négatif.
Le monotype eut une vogue assez grande à l’époque de l’impressionnisme; Pissaro, Forain, Whistler, Lautrec, Gauguin s’y essayèrent mais c’est Degas qui fut le maître du procédé, aussi bien en noir et blanc qu’en couleur.
Le monotype est assez recherché parce qu’il est rare.
(d'après André Béguin, Dictionnaire de l'estampe, Bruxelles, 1977)
haut
|
|
 |